Comment se débarrasser des cafards de jardin ?

Dans cet article :

• Qu'est-ce qu'un cafard de jardin ?
• Blatte de jardin vs. Blatte germanique : comment les distinguer ?
• Risques sanitaires et psychologiques
• Pourquoi j'ai des cafards dans mon jardin ?
• Les cafards de jardin transmettent-ils des maladies ?
• Comment éviter d'avoir des cafards dans son jardin ?
• Comment éliminer les cafards dans le jardin ?
• Comment éviter que les cafards de jardin rentrent chez moi ?
• Témoignages & chiffres clés
• FAQ sur le cafard de jardin
• Conclusion

Qu'est-ce qu'un cafard de jardin ?

Appartenant au genre Ectobius, le cafard de jardin est une variété de blatte proche de la blatte germanique qui envahi généralement les intérieurs des habitations et plus particulièrement les cuisines.

Le cafard dit de jardin (aussi appelé blatte de jardin genre Ectobius, comme Ectobius sylvestris), comme son nom l'indique, est principalement présent en extérieur dans nos jardins, il apprécie se réfugier dans les parcelles ombragées et consomment tous types de végétaux.

Le cafard de jardin est de couleur brunâtre, légèrement translucide, d'apparence parfois huileuse, et présente quelques caractéristiques morphologiques comme :

• Un corps allongé
• Mesure 15 à 20 mm de long
• Possède 6 pattes
• Possède 2 antennes à l'avant de la tête
• Munis de 2 ailes repliées sur l'abdomen

La blatte de jardin peut facilement pénétrer les habitations durant la période estivale où les ouvrants (portes et fenêtres) sont plus fréquemment ouverts.

Contrairement aux cafards domestiques (dit blatte germanique), le cafard de jardin joue un rôle utile dans l’écosystème : il participe à la décomposition des feuilles mortes et contribue à l’aération du sol. C’est donc un insecte auxiliaire, qui nourrit aussi des prédateurs comme les oiseaux ou les hérissons.

• La blatte de jardin n’est pas une espèce nuisible domestique à proprement parler, car elle ne prolifère pas dans les intérieurs des habitations. Elle joue un rôle écologique de décomposeur de matières organiques dans les jardins.
• La blatte de jardin a un rôle écologique : elle est utile, vit dehors et n’infeste pas a priori les cuisines comme la germanique.
• Contrairement aux blattes synanthropes comme la blatte germanique, la blatte de jardin est une espèce diurne (présent la journée), souvent petite et brun clair, et capable de voler (planer), à l’opposé des blattes germaniques plus nocturnes et souvent ailées différemment (2 bandes sur le pronotum).
• Notez qu’à l’échelle mondiale, moins de 1 % des quelque 4500 espèces de blattes interagissent avec l’être humain et peuvent être considérées comme indésirables.

Blatte de jardin vs. Blatte germanique : comment les distinguer ?

Beaucoup de particuliers confondent la blatte de jardin avec la blatte germanique (Blattella germanica), espèce domestique nuisible. Cela est courant, car ces deux types de blattes se ressemblent énormément et sans un coup d'expert, il est parfois difficile de les différencier.

Pourtant, leurs caractéristiques et leur mode de vie sont très différents. Voici les principaux points qui permettent de ne pas les confondre :

1. L’apparence

Blatte de jardin :

• Taille : 7 à 12 mm.
• Couleur : brun clair à brun rougeâtre, légèrement translucide.
• Ailes : longues et fonctionnelles → elle peut voler facilement.
• Aspect : plus élancée et plus légère que les blattes germaniques.

Blatte germanique : 

• Taille : 12 à 15 mm.
• Couleur : brun clair à fauve, avec deux bandes noires parallèles bien visibles derrière la tête.
• Ailes : présentes, mais rarement utilisées pour voler.
• Aspect : corps plus trapu, antennes très longues et mobiles.

2. Le comportement

Blatte de jardin : 

• Espèce diurne : on peut l’observer en plein jour dans le jardin sans problème ainsi que dans les habitations.
• Habitat naturel : feuilles mortes, compost, bois humide.
• Pénétration en intérieur : occasionnelle et accidentelle.

Blatte germanique : 

• Espèce nocturne : fuit la lumière et sort surtout la nuit (toutefois, si infestation modérée ou sévère, elle peut être vue en pleine journée).
• Habitat : cuisine, salle de bains, espaces chauffés et humides. Apprécie l'obscurité, l'humidité et la chaleur.
• Pénétration en intérieur : Insecte commensal, présent dans les bâtiments → elle colonise les logements et se reproduit très rapidement. Il s'agit du type de blatte ayant le plus haut taux de reproduction, que ce soit en quantité qu'en vitesse de prolifération.

3. Les risques pour la santé

Blatte de jardin : 

• Rôle écologique de décomposeur → aucun danger sanitaire direct tant qu’elle reste dehors.
• Risques uniquement si elle entre dans la maison : elle peut alors transporter des microbes sur ses pattes.

Blatte germanique : 

• Classée parmi les insectes nuisibles majeurs.
• Vecteur reconnu de nombreuses bactéries (Salmonella, E. coli, etc.) et déclencheur d’allergies et d’asthme.
• Infestation difficile à éradiquer sans méthodes et produits adaptés.

4. Le cycle de vie et la reproduction

• Blatte de jardin : cycle annuel, reproduction limitée, populations régulées naturellement par les prédateurs. Présente principalement durant la période estivale (d'avril à octobre), n'est plus active en hiver.
• Blatte germanique : cycle très rapide (un œuf donne un adulte en 6 à 8 semaines). Une femelle peut produire jusqu’à 300 descendants par an, expliquant la rapidité des infestations. Vie et se reproduit toute l'année, en hiver comme en été.

À retenir

• La blatte de jardin est un insecte extérieur, plutôt utile à l’équilibre naturel, toutefois, présent un risque sanitaire lorsqu'elle pénètre les habitations.
• La blatte germanique est un insecte nuisible à éliminer rapidement en cas de présence dans le logement.

 

Blatte de jardin = essentiellement extérieure, rôle de décomposeur ; risque sanitaire faible vs blattes domestiques. Les cas problématiques concernent l’intrusion en intérieur.

Risques sanitaires et psychologiques

La présence d’une blatte dans son jardin ou, pire, à l’intérieur de son habitation, suscite immédiatement un sentiment de dégoût, de rejet et d’inquiétude. Pourtant, les dangers ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit d’une blatte de jardin ou d’une blatte domestique (comme la blatte germanique).

1. Les risques sanitaires

• Transmission potentielle de bactéries : lorsqu’elles pénètrent dans une maison, les blattes de jardin peuvent transporter sur leurs pattes ou leurs excréments des micro-organismes présents dans la terre ou la matière organique en décomposition. Ces bactéries peuvent contaminer les plans de travail, la vaisselle ou les aliments laissés à découvert.
• Maladies associées aux blattes germaniques : dans le cas de la blatte germanique, les risques sont avérés : Salmonella, E. coli, gastro-entérites, dysenterie, hépatite A… Une infestation non traitée augmente fortement la probabilité de transmission de ces agents pathogènes.
• Allergies et asthme : les excréments (petits points noirs), les débris de mues ou les cadavres de blattes libèrent des particules allergènes qui, en suspension dans l’air, peuvent provoquer et même aggraver l’asthme et provoquer des réactions cutanées ou respiratoires chez les personnes sensibles et vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes handicapées).
  Selon le CHU de Nantes, l’exposition chronique aux allergènes de blattes est l’un des facteurs aggravants majeurs de l’asthme en milieu urbain.

2. L’impact psychologique

• Dégoût et anxiété : pour beaucoup de particuliers, voir une blatte, même de jardin, provoque une forte réaction de dégoût. Leur apparence et leur rapidité de déplacement renforcent ce sentiment d’invasion.
• Stress lié à la propreté : la présence de blattes est souvent associée, parfois à tort, à un manque d’hygiène. Cette idée reçue génère de la honte ou un malaise chez les habitants, même lorsque le logement est parfaitement propre. La vérité est qu'un logement sale augmente les conditions favorables pour la prolifération des blattes, néanmoins, un endroit propre peut accueillir des cafards.
• Insécurité domestique : la crainte de voir les blattes envahir la maison perturbe le quotidien et augmente le stress. Certains témoignages rapportent des troubles du sommeil, avec des réveils nocturnes pour « vérifier » la cuisine ou les pièces sensibles. Parfois, certaines personnes laissent allumer les lumières durant la nuit pour repousser les blattes.
• Phobie des insectes (katsaridaphobie) : la simple évocation des cafards peut déclencher une réaction de panique disproportionnée chez certaines personnes, rendant le problème plus difficile à gérer psychologiquement que biologiquement.

3. La confusion qui amplifie les craintes

Parce qu’il est difficile de distinguer une blatte de jardin d’une blatte domestique (voir même pour certains d'un ophone, voir le blog sur le sujet des différences entre un ophone et un cafard), beaucoup de particuliers imaginent le pire en voyant un spécimen. Cette confusion accentue le stress inutile, alors que la blatte de jardin n’est généralement pas un danger direct.

Pourquoi j'ai des cafards dans mon jardin ?

Commençons par le début. S'il est différent des autres types de blattes (germaniques, orientales, américaines), le cafard de jardin poursuit le même et unique but : se nourrir et se reproduire. On ne peut pas faire plus basique !

Lorsque l'été approche, la température extérieure commence à grimper. Et c'est à cet instant que les cafards prolifèrent. La reproduction s'accélère, car les conditions climatiques sont propices.

Néanmoins, en se donnant à cœur joie dans la reproduction, les cafards de jardin doivent augmenter leurs réserves de nourriture. Laquelle est moins abondante pendant cette saison. Puisque d'ordinaire, les cafards se nourrissent principalement de végétaux présents dans le jardin.

Cette nourriture n'étant plus abondante (la chaleur de l'été a asséché les végétaux), les cafards de jardin doivent étendre leur territoire pour trouver de la nourriture. Et c'est à ce moment-là qu'on les voit apparaître.

Tous les jardins peuvent être touchés par ce phénomène. Il n'y a pas de réelle raison d'ailleurs. C'est un phénomène naturel.

Les principales causes d’infestation :

• Présence de végétaux en décomposition
• Humidité plus élevée sur votre terrain
• Zones sombres (tas de bois, cabanon, compost)
• Nourriture animale (croquettes laissées dehors)
• Recherche effrénée de nourriture (quitte à manger papier, carton, tissu, plastique...)

S'il a vraiment faim, le cafard de jardin peut consommer du papier, du carton, du tissu et même du plastique. C'est là que les dégâts peuvent commencer. Le risque est que ceux-ci commencent à rentrer dans votre maison afin de trouver de la nourriture.

Le saviez-vous ? Il existe 4.500 espèces dans le monde, mais seule une minorité est nuisible.

Les cafards de jardin transmettent-ils des maladies ?

Crédit photo : Pixabay

C'est pour cela que le cafard a, en général, très mauvaise réputation ! Oui, celui-ci peut transmettre des maladies à l'homme comme : 

• La gastro-entérite
• La dysenterie
• La salmonellose
• La fièvre typhoïde
• L'hépatite

Bon, restons mesurés : quoique réels, ces risques de transmissions de maladies restent faibles. Il faut une véritable promiscuité entre le cafard et l'homme. Néanmoins, c'est à prendre en considération pour votre bien-être et éviter les risques sanitaires.

C'est pour cela qu'il est préférable de s'en débarrasser et surtout d'éviter que les cafards de jardin ne rentrent chez vous !

À proprement parler, on ne peut donc pas parler de cafard de jardin dangereux. Dans la majorité des cas, le cafard de jardin est avant tout une nuisance visuelle et psychologique : il ne pique pas, ne mord pas et n’envahit pas naturellement les maisons. Toutefois, lorsqu’il pénètre à l’intérieur, il peut véhiculer des bactéries comme tout insecte ayant circulé dehors.

En extérieur, sa présence ne signifie pas automatiquement un risque sanitaire élevé, contrairement aux blattes domestiques. Cependant, un cafard de jardin qui rentre dans une maison peut transporter sur ses pattes des bactéries venues de l’extérieur (déchets, compost, eau stagnante).

Comment éviter d'avoir des cafards dans son jardin ?

Il existe quelques astuces pour éviter d'avoir des cafards dans son jardin. Ce sont des gestes préventifs pour diminuer le risque d'une infestation potentielle.

1. Réduisez l'humidité : il est important d'éviter l'eau stagnante, car les cafards apprécient les endroits humides. Donc, réduire l'humidité dans votre jardin est un excellent moyen préventif pour dissuader les cafards de s'y installer.
2. Assurez-vous d'éviter toutes fuites d'eau (robinet et tuyau d'arrosage) et d'assécher toutes les eaux stagnantes (bacs à fleurs par exemple). Évitez également d'arroser les plantes le soir, car les cafards sont principalement nocturnes et lucifuges (qui fuient la lumière). Faites cela plutôt le matin !
3. Réduisez les cachettes et les abris : les cafards de jardins aiment l'obscurité. Si votre jardin est encombré par divers objets, cela permet aux cafards de s'y cacher et de s'y réfugier. Épurez votre jardin, ne laissez pas d'objet encombrant et rangez un maximum. Moins les cachettes sont nombreuses, moins les cafards auront d'opportunités de se dissimuler.

Certains jardiniers utilisent des répulsifs comme le marc de café ou le vinaigre blanc. Leur efficacité reste limitée, mais combinés à un entretien régulier (tonte, arrosage raisonné, élimination des déchets verts), ils peuvent participer à la dissuasion.

Comment éliminer les cafards dans le jardin ?

Comme les cafards de jardin sont par définition en extérieur, il est important de ne pas utiliser de produits chimiques et insecticides liquides pour le bien-être des plantes et de la végétation. Également pour protéger les insectes utiles non ciblés, comme les coccinelles et les abeilles.

Une solution pour une utilisation en extérieur est la terre de diatomée. Il s'agit d'une terre 100% naturelle permettant d'assécher les milieux fréquentés par les cafards. Il vous suffit de souffler la terre de diatomée dans les endroits où les cafards sont aperçus. Avec la terre de diatomée, les cafards de jardin sont éliminés par déshydratation.

Le seul inconvénient de la terre de diatomée est qu'elle disparait dès lors qu'il pleut. Comme il s'agit d'une poudre, comme une sorte de farine, dès que l'humidité apparait, la terre perd définitivement son efficacité. Il faut donc en asperger de nouveau.

Un bon complément, voir une meilleure solution reste l'application d'un insecticide sous forme de gel inoffensif pour les autres insectes. Le gel BLANTOR anti cafard est un excellent produit qui cible uniquement les cafards. Il s'agit d'un gel gras et huileux représentant une source de nourriture appétissante pour les cafards. Ceux-ci sont éliminés suite à sa consommation par une destruction du système nerveux central.

Pour protéger le gel BLANTOR de la pluie, il existe des mini-stations qui permettent de placer une goutte de gel à l'intérieur. La capsule permet de protéger le gel de la pluie, du vent et de la poussière.

Comparatif des méthodes contre les cafards de jardin

Méthode	Où	Avantages	Limites	Quand l’utiliser
Terre de diatomée	Zones ciblées et abritées en extérieur Abords de refuges (plinthes extérieures, abris)	Action asséchante Application simple	Perd son efficacité après pluie/humidité Action non ciblée : peut toucher d’autres invertébrés À limiter en extérieur	En complément, sur micro-zones protégées Entre deux épisodes de pluie
Gel appât sous mini-stations	Proche des passages (terrasse, seuils, abris) À l’abri dans des stations fermées	Ciblé cafards Protégé de la pluie et des poussières Mise en place discrète	Nécessite un entretien régulier (ré-appâts) Positionnement précis indispensable	Traitement continu en saison Autour des ouvrants pour éviter l’intrusion
Assainissement	Partout au jardin et abords de la maison	Réduit l'humidité et les abris des cafards Diminue durablement la pression Base indispensable de tout plan d’action	Demande du temps et de la régularité Effet non instantané	En prévention toute l’année Avant tout traitement curatif
“Recettes maison” (bicarbonate/sucre, huiles essentielles…)	Petites zones test, extérieurs abrités	Coût faible Faciles à essayer en complément	Preuves variables d’efficacité Résultats inconstants	En complément d’un plan structuré Pour répondre aux attentes d’essai, sans sur-promesse

Comment éviter que les cafards de jardin rentrent chez moi ?

Les cafards de jardin sont souvent observés dans :

• les garages
• les caves
• les cuisines proches du jardin
• les salles d’eau

Ils profitent des fissures, aérations et seuils de portes pour s’introduire.

Pour éviter que les cafards de jardins ne rentrent chez vous, il vaut mieux les éliminer directement dès leur apparition dans le jardin. Car la suite logique, c'est que ces insectes vont s'approcher de votre maison et forcément y rentrer.

Comme dit plus haut, combiner terre de diatomée et gel Blantor permettra de les éliminer avant qu'ils ne s'approchent trop près !

Les cafards de jardin pénètrent la maison en passant par les ouvrants :

• Les portes
• Les fenêtres
• Les velux 
• Les baies-vitrés
• Le système d'aération
• Les fissures

Comme vous l'imaginez, il est difficile de tout fermer et calfeutrer. Et puis, c'est l'été, c'est quand même agréable de laisser les fenêtres ouvertes. 😊

Pour éviter que les insectes ne rentrent chez vous, il existe deux solutions efficaces. Oubliez tout de suite les fameuses solutions dites "miracles et naturelles" à bases de citron, huiles essentiels et autres foutaises. J'ai bien sûr tenté le coup moi aussi : ça ne marche pas, c'est une vraie perte de temps. 🙅‍♂️

Créez plutôt une véritable barrière autour de votre maison avec un insecticide concentré. Vous pouvez protéger les accès à votre maison en effectuant une pulvérisation d'insecticide concentré FINA Concentré (action choc + durée d'efficacité de 12 semaines) autour des ouvrants (portes, fenêtres). Cela permettra d'éliminer les cafards de jardin rampant vers votre intérieur. En effet, dès lors qu'ils marcheront et rentreront en contact avec la zone traitée (FINA CONCENTRÉ est un insecticide dit "de contact"), l'insecticide les tuera en détruisant leur système nerveux.

Pour pulvériser l'insecticide de contact, vous pouvez utiliser un pulvérisateur à main de type FOXY PLUS ou SUPERSTAR de chez BIRCHMEIER. Cela vous permettra de pulvériser la solution insecticide facilement et de manière professionnelle.

Positionnez des mini-stations contenant du gel Blantor en extérieur à proximité des ouvrants. Les cafards souhaitant rentrer seront d'abord attirés par le gel et le consommeront. Même sentence : une mort par destruction du système nerveux central.

Ces deux méthodes sont terriblement efficaces et permettront de rendre votre habitation inaccessible par les insectes.

 

3 gestes simples pour éviter d'attirer les cafards de jardin chez vous :

• Calfeutrage des accès
• Nettoyage des gamelles d’animaux
• Poubelles fermées

Témoignages & chiffres clés

Au-delà des explications scientifiques, quelques chiffres et retours d’expérience permettent de mieux comprendre l’ampleur du problème et le ressenti des particuliers confrontés aux blattes. Étant moi-même un professionnel de la désinsectisation, je suis régulièrement aux contacts de personnes désemparées face à ce problème.

1. Des chiffres parlants

• Selon une étude publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, environ 60 à 80 % des enfants asthmatiques vivant en milieu urbain présentent une sensibilisation aux allergènes de blattes (principalement la blatte germanique).
• En France, les infestations de cafards (toutes espèces confondues) concerneraient entre 3 et 6 % des foyers, avec une tendance à la hausse, notamment dans les zones urbaines et en raison du réchauffement climatique (source : Wikipedia).
• Selon le CHU de Nantes, l’allergie aux blattes est responsable de rhinite, asthme et eczéma, avec un risque d’hospitalisation multiplié par 3 à 4 chez les enfants allergiques exposés continuellement.

2. Témoignages de particuliers

• Sophie, 42 ans (Toulouse) :
  « Un matin, j’ai découvert un petit insecte brun sur ma terrasse. J’ai tout de suite paniqué en pensant à une invasion de cafards dans ma maison. J'ai cherché sur internet, et j'ai compris qu'il s'agit d'un cafard de jardin, cela me dégoute quand même. Je préfère voir des coccinelles ou des papillons plutôt que des cafards. »
• Karim, 34 ans (Marseille) :
  « J’ai vu une blatte s’envoler près de mon compost. Je croyais que c’était un cafard domestique. Finalement, on m’a expliqué que c’était une blatte de jardin, inoffensive tant qu'elle reste en intérieur. Depuis, je garde un œil constant sur ces bestioles et ne laissent plus mes fenêtres ouvertes. »
• Isabelle, 51 ans (Lyon) :
  « En pleine nuit, j’ai trouvé une blatte dans ma cuisine. Le simple fait de penser qu’elles pouvaient contaminer mes aliments m’a empêchée de dormir pendant plusieurs jours. J'ai lu sur internet que les cafards n'aiment pas la lumière, alors j'ai laissé tout allumer chez moi, mais ça ne résout pas le problème. »

3. Ce que ces témoignages disent

• La peur est souvent disproportionnée par rapport aux risques réels posés par les blattes de jardin (cela est dû à la méconnaissance du sujet).
• La confusion avec les blattes domestiques (comme la blatte germanique) est fréquente et alimente le stress, pour le particulier, un cafard est un cafard.
• L’accompagnement par un professionnel ou l’accès à une information claire permet de réduire l’angoisse et de mettre en place des solutions simples (réduction de l’humidité, nettoyage préventif, utilisation de produits naturels ou biocides).

FAQ sur le cafard de jardin

Le cafard de jardin est-il dangereux ?

Non, le cafard de jardin n’est pas considéré comme dangereux lorsqu’il reste en extérieur. Le problème survient surtout lorsqu’il pénètre dans les habitations, où il peut devenir une nuisance.

Comment différencier un cafard de jardin d’un cafard domestique ?

Le cafard de jardin (genre Ectobius) vit dehors et est actif de jour. Le cafard domestique, comme la blatte germanique, est nocturne et se reconnaît à ses deux bandes noires sur le pronotum (de la base de la tête à la base des ailes).

Peut-on utiliser la terre de diatomée au jardin ?

Oui, mais uniquement de façon ponctuelle et dans des zones abritées. Elle perd son efficacité dès qu’elle est exposée à l’humidité ou à la pluie.

Pourquoi les cafards de jardin apparaissent-ils surtout l’été ?

Parce que la chaleur accélère leur reproduction et réduit les ressources naturelles. Ils élargissent alors leur zone de recherche de nourriture et deviennent plus visibles.

Conclusion

En résumé, le cafard de jardin (ou blatte de jardin) est un insecte qu’on préfère tenir éloigné de son extérieur comme de son intérieur. Il est parfois inévitable d'apercevoir des cafards de jardin dans son extérieur. Néanmoins, il existe des méthodes de prévention pour les dissuader de s'y installer et de pénétrer à l'intérieur de votre domicile.

Les cafards de jardin comme tous types de cafards ont une vitesse de reproduction importante. Ne les sous-estimez surtout pas et passez à l'action rapidement avec des méthodes préventives et curatives efficaces (et ne perdez pas votre temps avec des solutions naturelles qui n'ont prouvé que leur inefficacité 🙏).